Le lien de téléchargement pour la nouvelle est à la fin de cet article. Vous pouvez y aller si vous ne voulez pas lire mes réflexions sur cette nouvelle.
Une fois de plus, je puise beaucoup mon inspiration chez David Lynch, avec du mauvais Nabokov pour cette histoire d’adultère. J’ai pris le risque d’y placer deux personnages féminins, ce qui est toujours un pari risqué pour moi, étant donné mon angoisse de présenter des femmes clichées, caricaturales ou qui sonnent simplement faux, comme on en trouve tant dans tant d’oeuvres. Mesdames, Mesdemoiselles (même Messieurs qui êtes sensibles à cette problématique) j’espère que j’ai fait un boulot correct, et mille et une excuses si vous n’appréciez pas le traitement des femmes dans cette nouvelle. Je ne le dirai jamais assez: les Bradbury Sundays sont un exercice, et comme dans tout exercice, on fait des fautes.
Autre grosse difficulté que je me suis imposée cette semaine: écrire une histoire d’amour sans que ce soit gnian-gnian. La solution que j’emprunte est qu’il s’agit d’une histoire d’adultère donc, fatalement, à un moment, « ça tourne mal, » comme disent certains vidéastes. Solution de facilité, j’en conviens, mais très efficace pour éviter de pédaler dans le yoghurt du à-l’eau-de-rose, travers dans lequel j’ai fait tout mon possible pour ne pas tomber.
Comme toujours, la fin a été réécrite et réfléchie plusieurs fois. Comme dans toutes les nouvelles que j’ai écrites jusqu’à maintenant, celle-ci glisse vers le fantastique.
Mes lecteurs sont fixés: quand j’écris, rêve et réalité ne font qu’un, tous les plans d’existence se confondent, se rencontrent et s’entrechoquent. De là naissent les histoires que je raconte.
Au final, l’important est que je prenne du plaisir à écrire sans me sentir forcé à faire ceci, ou cela. Je m’impose une liberté totale. Et pour l’instant, le plaisir est là, et de loin.
Je vous souhaite, à toutes et à tous, de bonnes lectures, et vous remercie de prendre le temps de lire mes créations. Ça n’a l’air de rien, mais pour moi, c’est très important.
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