« Le chant de la mutilation » de Jason Hrivnak, un roman d’anti-apprentissage ?

J’ai commencé ce roman bien après Ulysse, mais il est aussi beaucoup plus court. C’est pourquoi j’écris cette chronique à peine un jour après ! Naturellement, je vais spoiler, donc vous voilà prévenu-e-s.

« Ulysse » de Joyce : somme des tours et détours de l’intellect (exercice de chroniquepastiche)

Le rêvélecteur a-t-il préparé la chronique présente commençante ?

Relecture : Ma vérité sur « La vérité sur l’Affaire Harry Quebert »

Un exercice d’imitation des grands romanciers américains, une histoire policière à couper le souffle, chronique de l’Amérique rurale et d’un monde de l’édition véreux, le tout malheureusement noyé dans une bouillasse de facilités éditoriales, de clichés et de retournements de situation tirés par les cheveux.

L’article qui suit vise à donner de la manière la plus nuancée possible mon avis sur ce bon roman, dont le potentiel a probablement été gâché par une machine éditoriale qui a dépassé son auteur. Je n’avais pas envie de me cantonner, comme j’ai tendance à en avoir l’habitude, à la dichotomie « j’aime/je n’aime pas » avec éventuellement quelques commentaires d’analyse sur le texte. Je voulais tenter d’aller plus loin, d’autant qu’il s’agit en l’occurrence d’une relecture. J’espère que cet objectif sera atteint à la fin de mon article…

Naturellement : spoilers ahead, passez votre chemin si vous n’avez pas lu le roman.