Le lien de téléchargement pour le texte est à la fin de cet article. Vous pouvez y aller si vous ne voulez pas lire mes réflexions sur ce texte.
Est également donnée en lien la playlist de ce que j’écoutais en écrivant ce texte.
Comme l’annonce le début de ce poème narrativo-introspectif et intertextualisé, tout est parti d’une brève méditation entamée cette semaine. J’étais chez l’hygiéniste dentaire quand celle-ci, passionnée par son métier – étonnant d’être passionné par quelque chose qui au commun des mortels paraît plus que banal : l’hygiène dentaire qu’on nous rabâche à coup de publicités et de prévention à l’école, etc., mais d’autre part j’étais heureux de voir que dans n’importe quelle activité, un humain peut s’épanouir – m’a expliqué que le requin était le seul animal dont les dents repoussaient. De fil en aiguille, j’ai repensé à l’ouverture de L’opéra de Quat’sous de Brecht et à la chanson Haifisch de Rammstein (le texte de ce dimanche est placé sous le signe de la poésie allemande) puis le texte s’est tissé autour de ce fil rouge.
Mes mêmes obsessions reviennent, de l’amour perdu à l’angoisse de l’avenir en passant par les regrets du passé. De ce point de vue, le BS #35 est typique de l’auteur que je suis en ce moment.
Je me rends compte aussi que ces temps-ci, les examens approchant, il sera très difficile de me lancer dans une nouvelle – à voir les nouvelles que j’ai écrites ces derniers temps, je ferais mieux de m’éloigner de ce genre d’histoires un moment : il me faut, comme pour ce poème, commencer par la fin : le coup des dents de requin ; de même, pour une nouvelle, je dois avant de l’écrire trouver, déraciner la dent de requin, c’est-à-dire la fin, à laquelle aboutira l’histoire – c’est pourquoi le mois de mai sera un mois probablement plus poétique. Je dis ça aujourd’hui, mais tout dépendra de mon inspiration et de mon humeur de la semaine.
La playlist
Bradbury Sunday #35 : « Chambre désordonnée »
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De bonnes lectures, et à dimanche prochain !