Bradbury Sunday #41 : « À sec »

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Pas de playlist.

Comment ? J’avais promis le retour des nouvelles ? C’était sans compter le manque d’inspiration. J’avais sous estimé la retombée de plusieurs fatigues et tensions au début des vacances. Voilà de nouveau, un poème auto-centré et méditatif sur ma condition de ces jours…

De plus, le fait que je pédale dans la choucroute pour écrire, ces temps-ci, est probablement lié à ma lecture actuelle : La Guerre et la Paix, de Tolstoï, dans la traduction de Boris de Schloezer, aux éditions Folio. C’est un roman total, qui embrasse tant de thématiques profondes avec presque toujours une justesse irréprochable : on a l’impression, à la lecture, que Tolstoï a tout dit, que son texte est indépassable, ce qui est faux, un texte est toujours dépassable, mais celui-ci est aussi imposant que la carrure de Pierre Bézoukhov ! C’est pourquoi on réfléchit à deux fois avant d’écrire en refermant la page du roman : on est sûr que ce sera moins bien. Mais mon but n’est pas non plus de faire du Tolstoï. Simplement, son roman me happe probablement trop pour que je puisse écrire l’âme tranquille.

Est-ce que je me cherche des excuses pour écrire aussi peu par semaine ? C’est possible. Mais je pense que les raisons évoquées plus haut ont leur part de pertinence.

Bradbury Sunday #41 : « À sec »

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De bonnes lectures, et à dimanche prochain !

 

Bradbury Sunday #40 : « Une épigramme plaintive »

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Pas de playlist.

Je débute mes vacances aujourd’hui. Les examens à l’université sont tous passés et réussis, j’ai été incorporé dans la compagnie d’intervention du nord du Canton de Fribourg à la protection civile, et hier soir nous avons donné la dernière représentation du spectacle pour les 80 ans du choeur de mon village.

Ayant couru à gauche et à droite durant tout ce temps, mes lecteurs – vous – auront remarqué que mes textes de ces derniers temps étaient plus timides : c’étaient des poèmes courts, introspectifs, philosophiques voire métaphysiques – autant de sujets qui, tout en me tenant à coeur, sont pour moi une mine illimitée de matière poétique. Au risque de gaver le lecteur de mes obsessions personnelles… Ce poème-ci a une part de plainte amoureuse inspirée des élégies romaines comme celles de Tibulle.

De plus, les épigrammes romaines se composaient dans le même rythme que les élégies : le distique élégiaque, composé d’un hexamètre dactylique, suivi d’un pentamètre dactylique. N’étant capable de composer ni l’un ni l’autre en français – n’est pas Philippe Brunet ou André Markowicz qui veut –, j’ai adapté le distique en le composant d’un alexandrin puis d’un décasyllabe. Adaptation simpliste, j’en conviens, mais tout en ayant cette contrainte créativement féconde du rythme, j’avais le confort d’avoir un rythme, justement, qui me vient assez naturellement. Une prise de risque prudente.

Le début des vacances signifie aussi plus de temps pour écrire. Si je parviens à m’organiser correctement, une nouvelle ou un récit pourra paraître dimanche prochain.

Bradbury Sunday #40 : « Une épigramme plaintive »

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Bradbury Sunday #39 : « Divers en dix vers »

Bradbury Sunday #39 : « Divers en dix-vers »

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Bradbury Sunday #38 : « Deux semaines pour pas grand-chose… »

 

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Pas de playlist.

Quoi de mieux qu’un timide poème introspectif inspiré de Pessoa et de mes pérégrinations dans le désert du mental pour mon retour après un dimanche d’absence, sans nouvelle, sans texte, sans rien.

Trop de poids, celui de la plume était de trop, dimanche passé.

Bradbury Sunday #38 : « Deux semaines pour pas grand-chose…« 

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Bradbury Sunday #37 : « Un manifeste »

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Est également donnée en lien la playlist de ce que j’écoutais en écrivant ce texte.

Manque d’idées par manque de temps pour les faire germer ; expérimentation d’une nouvelle forme.

Un manifeste que je résumerais par les mots de Blaise Cendrars, dans son poème Pourquoi j’écris : Parce que…

Car aucune raison n’est bonne pour écrire, de même que toutes les raison sont bonnes pour écrire.

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Bradbury Sunday #37 : « Un manifeste »

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Bradbury Sunday #36 : « L’image »

Pas de commentaire particulier pour ce texte cette semaine. Pas dans l’immédiat, du moins. 

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Bradbury Sunday #36 : « L’image »

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Bradbury Sunday #35 : « Chambre désordonnée »

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Est également donnée en lien la playlist de ce que j’écoutais en écrivant ce texte.

Comme l’annonce le début de ce poème narrativo-introspectif et intertextualisé, tout est parti d’une brève méditation entamée cette semaine. J’étais chez l’hygiéniste dentaire quand celle-ci, passionnée par son métier – étonnant d’être passionné par quelque chose qui au commun des mortels paraît plus que banal : l’hygiène dentaire qu’on nous rabâche à coup de publicités et de prévention à l’école, etc., mais d’autre part j’étais heureux de voir que dans n’importe quelle activité, un humain peut s’épanouir – m’a expliqué que le requin était le seul animal dont les dents repoussaient. De fil en aiguille, j’ai repensé à l’ouverture de L’opéra de Quat’sous de Brecht et à la chanson Haifisch de Rammstein (le texte de ce dimanche est placé sous le signe de la poésie allemande) puis le texte s’est tissé autour de ce fil rouge.

Mes mêmes obsessions reviennent, de l’amour perdu à l’angoisse de l’avenir en passant par les regrets du passé. De ce point de vue, le BS #35 est typique de l’auteur que je suis en ce moment.

Je me rends compte aussi que ces temps-ci, les examens approchant, il sera très difficile de me lancer dans une nouvelle – à voir les nouvelles que j’ai écrites ces derniers temps, je ferais mieux de m’éloigner de ce genre d’histoires un moment : il me faut, comme pour ce poème, commencer par la fin : le coup des dents de requin ; de même, pour une nouvelle, je dois avant de l’écrire trouver, déraciner la dent de requin, c’est-à-dire la fin, à laquelle aboutira l’histoire –  c’est pourquoi le mois de mai sera un mois probablement plus poétique. Je dis ça aujourd’hui, mais tout dépendra de mon inspiration et de mon humeur de la semaine.

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Bradbury Sunday #35 : « Chambre désordonnée »

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Bradbury Sunday #34 : « Tue moi une fois, tue moi deux fois… »

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Est également donnée en lien la playlist de ce que j’écoutais en écrivant ce texte.

Les textes écrits en une semaine ne volent pas nécessairement très haut. Celui-ci a été écrit en moins d’un jour, sous l’urgence de me tenir à mon échéance du dimanche. Je n’irai pas jusqu’à dire que cette histoire est mauvaise. Je me suis malgré tout beaucoup amusé à l’écrire. Mais elle ne compte clairement pas parmi les meilleures que j’ai pu vous proposer sur ce site.

L’exercice de jouer sur les points de vue est toujours aussi amusant. Il est possible que j’aie poussé ce jeu un peu trop loin et que cela perde le lecteur. Si c’est le cas, tant pis. Maintenant, c’est écrit.

Si le côté un peu brouillon de l’histoire me désole, j’espère qu’un lecteur inspiré pourra en tirer quelque chose de meilleur. La licence libre de mes textes est aussi là pour ça. Si d’aventure vous parvenez à créer quelque chose, qu’il s’agisse d’un texte, d’un dessin, d’un morceau de musique – n’importe quelle création – n’hésitez pas à me l’envoyer. Si je n’arrive pas à être pleinement satisfait de mes créations, j’aime néanmoins voir ce que quelqu’un d’autre pourrait éventuellement en tirer.

Après 34 textes écrits, je commence pourtant à voir les fruits que porte mon exercice. Je ne me suis pas forcément amélioré dans la narration – composer une bonne histoire, un bon récit, je le comprends de plus en plus, me semble nécessiter plus qu’une semaine – mais je vois une évolution claire et nette de mon style d’écriture toujours plus assuré et affirmé. Puisse-t-il continuer à évoluer indéfiniment. Car chaque texte est le premier texte, et tous les nouveaux textes sont autant de nouvelles expériences.

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Bradbury Sunday #34 : « Tue moi une fois, tue moi deux fois… »

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Bradbury Sunday #33 : « Tableaux urbains : la rue »

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Un exercice qu’on pourrait qualifier d’écriture impressionniste. D’où le titre de « tableaux » et les quelques références à la peinture dans mon texte. J’ai pris un après-midi où je me suis promené en ville de Fribourg et où j’ai recueilli les diverses impressions rendues plus ou moins fidèlement – le prisme de l’oeil d’un écrivain n’est jamais fidèle, aussi réaliste veut-il être.

Déformation philosophique : je n’ai pas pu m’empêcher de glisser l’une ou l’autre réflexion digne de Guillaume Conatus dans les strophes en prose de mon texte.

Je retiens de cet exercice qu’il permet d’affûter le sens de l’observation et la sensibilité aux détails du monde qui nous entoure. Un exercice à faire et refaire autant que possible. Pas forcément en faire un texte comme je le viens de faire, mais noircir autant de brouillons que possible qui recueillent toutes ses impressions permettra de donner de la profondeur à un texte. De même, de ces impressions pourront également partir des centaines de milliers d’histoires.

La playlist

Bradbury Sunday #33 : « Tableaux urbains : la rue »

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Bradbury Sunday #32 : « L’herbe est toujours plus verte… »

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Des obsessions d’écrivain. Les miennes, celles de ces dernières semaines s’y retrouvent. Je crois que Guillaume Conatus a une plus grande influence sur mon écriture que je ne le pensais. À l’avenir, je tâcherai de me distancer de lui, tout en restant son ami proche, bien entendu. J’entends qu’il faut que je me distingue de lui tant dans les idées que dans l’écriture. Je dois suivre ses conseils, finalement : exister par moi-même, indépendamment des autres, ainsi que je comprends ce qu’il m’écrit régulièrement.

Sur le plan du contenu, c’est un retour aux débuts des Bradbury Sunday : la science-fiction plus ou moins dystopique. On peut également noter la tentative de mettre ensemble différents éléments des nouvelles précédentes – Dusck, la géopolitique Terre-Mars, les arches sur Neptune… – j’ai presque hésité à présenter ce jardin comme l’origine du Tesseract du Bradbury Sunday #4 mais ça m’a finalement paru trop gros pour que ça passe.

Encore et toujours, j’expérimente aussi dans la forme même du texte et de la narration. De longs passages de monologue intérieur, soit surponctué, soit sans ponctuation… Et j’ai tenté de me limiter dans la description du monde que j’abhorrais tant dans mon commentaire au Bradbury Sunday #18.

Les Bradbury Sundays : laboratoire, terrain d’exercices, échiquier où j’apprends par moi-même tous les coups possibles.

La playlist

Bradbury Sunday #32 : « L’herbe est toujours plus verte… »

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