Inktober 2018

Chères lectrices, chers lecteurs,

Après presque trois mois de silence, je reprends de l’activité sur ce blog au moins pour le mois qui va suivre, puisque j’ai décidé de me lancer dans l’Inktober !

Pour celles et ceux qui ignorent de quoi il s’agit, c’est très simple : chaque jour pendant le mois d’octobre, nous sommes tenus de réaliser un dessin. Il y a une liste officielle de thèmes, certains se font leur propre liste, d’autres font ce qu’ils veulent, du moment qu’ils s’efforcent de créer un dessin par jour. Pour ma part, je m’en suis tenu à la liste officielle :

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Cependant, il faut que je fasse une confidence à mes lectrices et mes lecteurs : le dessin n’est pas mon fort !
Sans blague ! diriez-vous, il fait un blog où il a ECRIT un texte par semaine pendant presque une année, tout ça pour nous dire qu’il n’est pas bon en DESSIN ? Ha ha ha !

Eh bien, vous auriez raison. C’est pourquoi j’ai eu l’idée un peu loufoque mais, je pense, bonne : écrire un calligramme par jour ! Je publierai ici même les photos de chaque calligramme, avec le texte mis en page en-dessous, pour faciliter la lecture, mon écriture manuscrite faisant passer la pierre de Rosette pour un livre pour enfants…

Joyeux mois d’octobre, un bel automne et un joyeux Inktober plein de beaux dessins !

Cet article est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution 4.0 International.

Pause estivale

Je vais bien. Je suis en vacances, je me repose, je lis beaucoup, et je rêvasse aussi. Mais la plume me démange moins. Ce n’est pas la page blanche, ni un manque d’envie ou de motivation de ma part, ni une absence d’idées. J’en ai trop, des idées. Et il me semble toujours ressentir cette nécessité d’écrire.

Simplement, j’ai besoin de prendre une pause. Je regarde mes textes de ces dernières semaines et, loin d’être mauvais, j’ai l’impression qu’ils tournent un peu en rond, qu’ils parlent différemment d’un même problème : l’incapacité, ces temps-ci, de me renouveler et de renouveler mes textes. Je ne sais si c’est la fatigue, si je m’essouffle – le rythme d’un texte par semaine s’est révélé plus difficile que prévu à tenir, surtout avec le train de vie parfois bordélique dans lequel je suis – ou si c’est même une bonne idée de vouloir me renouveler. Je ne sais pas. Peut-être que j’ai fini par creuser mon terreau, ou que je dois le recommencer. Je suis perdu. C’est pourquoi je pense que prendre le temps de me poser quelques jours voire quelques semaines, rentrer en moi-même, comme disait Rilke dans ses Lettres à un jeune poète, ne pourra que faire du bien, à moi et à ma plume.

J’ai plusieurs lectures d’été qui m’attendent et mon âme n’attend que d’être nourrie par elles. Je ne délaisse également pas totalement l’écriture puisque je continue de tenir mon journal le plus régulièrement possible. Mais la forme est moins contraignante, plus libre et variable. Je n’écris pas pour un public, mais pour moi. Je peux me permettre toutes les extravagances, expérimentations et autres fautes de goûts que je n’oserais même pas envisager glisser dans un texte mis en ligne ou pire, dans un hypothétique texte publié chez un éditeur (si je parviens à publier un jour chez un éditeur).

Je sais que l’idée d’un défi des 52 semaines consiste à ne pas s’arrêter en plein parcours. Les plus psychorigides peuvent considérer que j’ai échoué, mais je ne vois pas les choses comme ça. Voyons plutôt cela comme un retard, un report. Si cela m’épuise et nuit à la qualité de mes créations, est-ce que ça vaut toujours la peine que je m’y tienne ? J’irai jusqu’au Bradbury #52. Peut-être même au-delà. Pourquoi, sur une si bonne lancée, tout arrêter après une année, après tout ? J’aimerais simplement que mes textes conservent une certaine qualité littéraire. Je ne veux pas bâcler mon travail.

Sur cette annonce aigre-douce, j’adresse à mes lecteurs mes plus sincères excuses pour l’absence de texte ces prochains dimanches. Je vous remercie aussi pour votre compréhension et, surtout, pour votre fidélité à mon blog jusqu’à maintenant.

Un bel été à tous, et je vous retrouverai dès que possible !

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Avertissement : changement de licence Creative Commons

Bonjour, bonsoir,

Juste un petit billet pour vous annoncer que j’ai changé de licence Creative Commons pour mes oeuvres. J’ai en effet décidé d’autoriser les utilisations commerciales de mes oeuvres, ce qui n’était pas permis sous la licence précédente. Ainsi, cela donne plus de liberté à ceux qui voudraient peut-être adapter ou s’inspirer de mes textes.

Licence Creative Commons
Les œuvres que je publie sur ce site sont mises à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution 4.0 International.

Une fois encore, merci de la respecter.

De bonnes lectures à vous, ici ou ailleurs, et à demain pour le Bradbury Sunday #9 !

Bienvenue à vous

Bonjour, bonsoir,

Si vous lisez cet article, c’est que vous êtes arrivé(e) sur le blog d’une aventure débutée en septembre 2017 (le 3 septembre précisément), dans laquelle je me suis lancé. Je suis un étudiant en lettres qui aime beaucoup la lecture et, à l’occasion, l’écriture. Cinévore et mélomane à mes heures perdues. Mon blog se divise globalement en deux lignes directrices :

La partie création

Le 3 septembre 2017, sur l’impulsion d’un autre auteur du web, Neil Jomunsi de Page42, et du rappeur Rilès, j’ai lancé mon propre projet que j’ai intitulé les Bradbury Sundays, projet basé sur le conseil de Ray Bradbury, d’écrire une nouvelle par semaine pendant une année, pour apprendre à écrire, comme il le dit dans sa conférence (bancalement traduite par votre serviteur) :

Le problème, avec les romans est que vous pouvez passer une année entière à en écrire un, et ça pourrait mal se terminer, parce que vous n’avez pas encore appris à écrire. Le meilleur moyen pour les écrivains débutants ou intermédiaires est d’écrire un tas d’histoires courtes, […] peu importe la qualité, […] mais au moins vous vous exercez, et à la fin d’une année, vous avez 52 histoires courtes, et je vous mets au défi d’en écrire 52 mauvaises !

Source

Le principe est donc le suivant : chaque semaine, du dimanche au dimanche, écrire une histoire courte, une nouvelle ou un recueil de poèmes – dépendant de mon inspiration de la semaine – que je publierai sur ce site.

Je ne prétends pas être un bon écrivain, ni que mes textes sont la quintessence de leur genre. Si j’ai entamé ce projet, c’est pour m’améliorer, me forcer à prendre la plume et écrire chaque semaine de l’année. 

52 semaines. 52 textes. 52 aventures singulières qui forment une étape dans ma recherche de style et de moi-même. Tous les textes Bradbury Sunday sont placés sous la licence Creative Commons, de même que les oeuvres originales que je publie sur ce site – les chroniques de lecture mises à part.

Les Bradbury Sundays ont été stoppés après 41 semaines. Je ne suis pas arrivé au bout de ce défi, mais je suis fier d’être parvenu à produire autant de textes en si peu de temps, malgré leur qualité variable, allant du médiocre au très bon. Il n’est pas exclu que je continue de publier des textes inédits, mais de manière sporadique. En outre, des textes nés de ma plume sont aussi publiés sur le site fribourgeois L’Épître.

En octobre 2018, je me suis lancé dans l’Inktober, en tentant un calligramme par jour, selon les thèmes officiels du défi. J’ai tenu 5 jours sur 31.

Durant la période de l’avent 2019, j’ai écrit un texte poétique bref par jour jusqu’à Noël – souvent des haïkus, parfois des poèmes plus longs…

Licence Creative Commons
Les œuvres inédites que je publie sur ce site sont mises à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution 4.0 International.
Merci de la respecter.

La partie critique

L’activité la plus régulière sur ce blog reste les chroniques et notes de lecture que j’écris sur des livres que j’ai lu, qu’ils soient d’actualité ou non, ainsi que sur des films ou de la musique qui me plaît – mes trois sujets culturels de prédilection. L’idée est simplement de partager et de donner envie à autrui d’aborder une oeuvre qui me plaît et qui sorte surtout des sentiers battus commerciaux (j’aime découvrir des artistes moins connu.e.s, moins mis.e.s en avant, et également les faire découvrir, me faire humble passeur – à mon très petit niveau – de talents), tous genres et styles confondus, en faisant appel à mes quelques notions d’analyse que j’ai acquises lors de mes études, avec quelques commentaires plus subjectifs, du ressenti, afin de vous donner envie…

Le pseudonyme de « Rêvélecteur tisserêve » représente pour moi l’hybridité créatrice et intellectuelle de ce blog…

De bonnes lectures à vous, ici ou ailleurs ! Portez-vous bien !