Bradbury Sunday #29 : « Romance et paix »

Le lien de téléchargement pour le texte est à la fin de cet article. Vous pouvez y aller si vous ne voulez pas lire mes réflexions sur ce texte.

Est également donnée en lien la playlist de ce que j’écoutais en écrivant ce texte.

Deux contraintes pour cette nouvelle : me tenir à la versification (majorité d’alexandrins, pour un octosyllabe ou un décasyllabe par-ci par-là) et, comme pour le Bradbury Sunday #3, parler d’un sujet si commun et si dur à aborder : l’histoire d’amour.

Mes propres réflexions et quelques rencontres récentes m’ont mené à arriver à la conclusion exprimée sous forme de morale à la fin du texte. J’omettrai de trop m’étaler sur ce sujet, car il me touche de près et je risque très vite de m’emballer en relatant des expériences personnelles…

Je retiens surtout la difficulté de s’en tenir à la fois à la fluidité de la syntaxe et à la limite du nombre de syllabes par vers. En relisant le texte, j’ai l’impression de n’avoir qu’à moitié réussi l’exercice, certains vers étant artificiellement tordus pour respecter la contrainte. Néanmoins, c’est un exercice intéressant et ô combien stimulant, tant dans la recherche lexicale que dans l’économie des mots.

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Bradbury Sunday #29 : « Romance et paix »

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De bonnes lectures,  et à dimanche prochain !

Bradbury Sunday #28 : « Tic-tac »

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Non, cette nouvelle n’est pas sponsorisée par la bande-son de Dunkirk. Je dois dire que l’idée du tic-tac dans le train m’est venue par hasard et, comme ce genre d’idées qui peuvent donner de bonnes choses, a pris une place considérable et intéressante.

J’expérimente la fausse piste, la digression et la mise en abyme. J’ignore si c’est réussi mais, ces derniers jours, quand je trouvais mon récit trop décousu, trop bizarre, je me disais qu’il avait quelque chose d’original. Puis je repense à cette citation attribuée à Herman Melville :

It is better to fail in originality than to succeed in imitation.

Donc, quand bien même j’aurais échoué, le texte de cette semaine m’aura plu.

Quant à Rikbazrel – qui est, semble-t-il, le nouveau nom de l’Homme du feu –, est-ce une solution de facilité de l’auteur ou un personnage obsédant ? Une représentation du mal, dans la plupart de mes textes, ainsi que je le ressens. Le mal en nous et autour de nous. Une mauvaise contrefaçon de BOB de Twin Peaks. Encore Twin Peaks. Je ne peux m’empêcher de revenir à cette série… Néanmoins, est-ce que le mal m’obsède ? C’est possible. En tout cas, il me questionne, me fait réfléchir. Grâce à la fiction je l’observe, je l’examine, je l’expérimente. Connaître le mal, c’est définir le bien.

Je remarque également que je m’attarde très peu sur les descriptions physiques des personnages, mis à part quelques détails du visage. Cela vient peut-être de mon expérience de lecteur, où j’ai une peine énorme à visualiser l’apparence derrière le nom écrit. Je vois une forme humaine, le nom me dit que c’est une femme ou un homme, ça s’arrête là. Je devrais peut-être être plus sensible à ça…

Tic – Tac – Tic – Tac

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Bradbury Sunday #28 : « Tic-tac »

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Bradbury Sunday #27 : « What is it like to be… ? »

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Le titre pompe celui d’un article de Thomas Nagel : What is it like to Be a Bat ? Ce texte s’inscrit dans un long débat qu’on appelle le Mind & Body problem. Je ne vais pas m’étaler là-dessus et laisse les plus curieux faire leurs recherches çà et là…

Comme point de départ pour ce texte, je suis parti de la même question, en remplaçant la chauve-souris par un être humain plus ou moins normal – car qu’est que la norme, aux yeux d’un poète ? – puis j’ai tenté d’imaginer les impressions, les réflexions qu’il pourrait avoir. Je n’ai donc aucunement la prétention de développer l’une ou l’autre théorie à ce sujet précis.

Comme chaque Bradbury Sunday, je suis plutôt parti de cette question pour un exercice précis: le courant de conscience, en l’occurence. J’en ai profité pour y glisser quelques réflexions programmatiques sur mon écriture. Je demande pardon au lecteur pour qui c’est un suplysse de n’avoir que du texte abstrait sans narration concrète. Je demande également pardon au lecteur pour le calembour que je ne pouvais m’empêcher de glisser ici…

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Bradbury Sunday #27 : « What is it like to be… ? »

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Bradbury Sunday #26 : « Du pied gauche »

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Plus je reviens sur ce que j’écris, plus je crois que tout ce qui touche au rêve m’obsède. Écrire un monde qui brise et dépasse les limites de la raison, je crois que c’est cela qui me plaît le plus quand je crée un texte. D’ailleurs, je crois que la raison n’est qu’un autre outil pour comprendre et donner un semblant de structure au monde contingent dans lequel nous vivons. Au naturel, il n’a pas de sens, et c’est nous qui lui en donnons, de multiples manières.

Et il en va de même pour nos vies. Je crois que j’ai trouvé le sens de la mienne. En tout cas, le chemin que j’emprunte me plaît, et je ne suis pas prêt de le quitter.

Le texte en lui-même est quelque peu malsain. J’ai l’impression qu’il est plus facile d’écrire des récits malheureux que des récits heureux. Mais là où les heureux caressent le lecteur, les malheureux posent, à mon sens, certaines des vraies questions auxquelles la littérature, la philosophie ou encore la théologie et la religion, tentent de répondre : comment être en paix, quand rien ne l’est autour de nous ? Comment vivre le malheur, de soi au d’autrui ? Et j’en passe… De telles questions dérangent et je comprends ceux qui n’aiment pas les histoires malheureuses. Personnellement, j’ai besoin de celles-ci pour trouver ma place ici-bas…

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Bradbury Sunday #26 : « Du pied gauche »

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De bonnes lectures,  et à dimanche prochain !