« Il faut maintenant tout ouvrir, ouvrir en grand ton coeur et ton plexus et suivre cette voix venue de nulle part, cette voix que tes ennemis ont voulu dogmatiser puis étouffer. »
Préambule
Je comptais chroniquer ce livre qui traînait depuis longtemps sur ma P.à.L. à l’occasion de sa sortie en poche le mois dernier, en plus de pouvoir faire une pause dans la lecture passionnante mais émotionnellement éprouvante de La terre fracturée (voir critiques des tomes 1, 2, 3) ; or, les circonstances covidiennes ont voulu que ce fut aussi ma première lecture « de confinement » : j’en profite là pour vous rappeler de lire, regarder des films, des séries, écouter de la musique ; aussi de créer, de faire du sport ; simplement de vous reposer (il n’y a rien de honteux à ne rien faire, surtout dans le climat anxiogène de ces jours) bref – faites ce qui vous plaît pour passer le temps, pour ne pas avoir peur, pour rester humain.e.s en ces temps troublés. Aimez-vous, faites-vous du bien. Soyez en paix.
Introduction
Thriller, fantastique, réalisme magique, cyberpunk et punk tout court, Toxoplasma multiplie les étiquettes à cause de sa construction tentaculaire et de toutes les touches, les références que parsème Sabrina Calvo dans son texte au style pointilleux mais généreux. Le texte rend également hommage à la contre-culture et l’underground et botte le train de la nostalgie marketing, le tout étant brassé dans cette Commune de Montréal, assiégée de partout par des oppresseurs nommés « capitalisme », « fascisme », et autres -ismes peu sympathiques, ainsi qu’une conspiration…