Lecture : « Kra : Dar Duchesne dans les ruines de l’Ymr » de John Crowley

Nous sommes maintenant faits d’histoires, mon frère. Voilà pourquoi nous ne mourons jamais, même quand ça nous arrive.

p. 487

Avec mélancolie et érudition, John Crowley nous fait cadeau d’un roman riche, qui oscille entre revisite de quelques mythologies de l’humanité et méditation sur la mort, l’immortalité et l’activité centrale de ce roman : raconter, le tout articulé autour de l’histoire bien particulière d’une Corneille : Dar Duchesne…

Je l’ai longtemps attendu, ce livre. Censé sortir en avril, la pandémie a poussé l’éditeur à le reporter. Sage décision que je ne remettrai pas en question, mais j’aurai mis tout de même 4 mois à attendre sa sortie. Heureusement, je ne m’en plains pas, car ce fut un immense coup de coeur – du même acabit que Vita Nostra lu en début d’année, et ces deux livres, outre qu’ils sont publiés tout deux par l’Atalante, ont, comme je vais tenter de le montrer plus loin, quelques points communs.

John Crowley est connu pour faire preuve d’une grande érudition dans ses livres et, à travers les critiques de ses œuvres que j’ai parcourues çà et là sur Internet, il en est ressorti entre autres un sentiment d’austérité : Crowley n’hésiterait pas à écrire des textes complexes, lents et posés, à la limite du roman à thèse – on pourrait en tirer une de Kra. La préface au roman évoque ainsi le fait que Crowley a été mis sur un pied d’égalité avec un certain Philip Roth, ou un autre, Cormac McCarthy, ou un dernier, Thomas Pynchon. Sauf que Crowley a pris le risque de non seulement écrire des oeuvres complexes – du moins sur le plan intellectuel/spirituel, car pour ce qui est de l’histoire de Kra, le récit est pour ainsi dire dans le titre : à la fin du monde, une corneille immortelle raconte à un vieillard ses vies multiples et ses relations avec les humains à travers les âges – mais en plus, il écrit donc dans les genres de l’imaginaire. Il faut savoir qu’outre Kra, qu’on peut classer quelque part entre le post-apo et la terre mourante sur fond de soft fantasy, Crowley a aussi écrit le dyptique du Parlement des fées (qui racontait déjà une histoire de mondes parallèles sur un même territoire) ou encore la tétralogie Aegypt, tristement incomplète en Français. Mais, qui sait? peut-être que le succès de Kra décidera d’une possible réédition (ayons le droit de rêver). Tu l’as donc compris, John Crowley est un auteur pas forcément facile d’accès, mais grand est le plaisir à la lecture de Kra, pour qui osera prêter l’oreille à l’histoire de Dar Duchesne…

Si tu ne veux pas te faire spoiler certains points importants de l’intrigue, je suggère que tu sautes l’article jusqu’à sa conclusion. Je propose également dans mon article une analyse sommaire du texte, et il est possible que tu sois en désaccord avec ce que j’avance.

Les rapports entre les Corneilles, les Humains, et leur milieu

Passé le prologue, où on assiste à un futur peu désirable : quelque part sur Terre, une montagne de déchets s’élève au milieu d’un paysage atrophié par la pollution. Après les Humains, ce sont les Corneilles (tous les noms d’êtres vivants, animaux ou plantes, apparaissent avec une majuscule) qui semblent être l’espèce la plus nombreuse dans ce monde mourant : c’est ainsi qu’un vieillard veuf et endeuillé, ainsi hanté par la mort de son épouse Debra, (lui, on ne le nomme pas, sinon par « je » : l’auteur qui se met en scène, ou un narrateur quelconque ? Un narrateur qui écrit, en tout cas, qui écrit précisément l’histoire qu’on lit, qu’il raconte donc à mesure qu’elle avance…) va trouver et, sans réellement savoir pourquoi, accueillir une corneille malade, qui n’est autre qu’une Corneille immortelle du nom de Dar Duchesne, dont l’espèce, comme nombre d’autres animaux, passe pour avoir eu des influences sur l’évolution des civilisation humaines. Ainsi, dès le début du roman, quand Dar Duchesne se rend au bout du monde – son monde, le Kra, superposé à celui des Humains, l’Ymr, sur une même réalité -, il va rencontrer d’étranges bipèdes et, en même temps, se faire attaquer par un faucon. La scène en question est magnifiquement racontée du point de vue de l’oiseau : c’est un combat à mort pour sa propre survie. Or, les bipèdes qui ont assisté à cette scène – des Humains – vont prendre cela comme une augure et planter une lance au lieu de ce combat pour y fonder un village.

Le signe leur avait dit : ici, entre la montagne et le lac, vous échappez aux ennemis qui vous ont chassés de votre terre natale ; ici vous pouvez rebâtir, élever vos petits, enterrer vos morts.

p. 42

Dar Duchesne va alors revenir régulièrement vers ce lieu et observer les humains, s’étonner de l’étrangeté de certaines de leurs constructions mais aussi admirer leur ingéniosité. « Les êtres nouveaux et leur mode de vie leur devinrent bientôt familiers, et, alors que d’autres animaux d’une certaine intelligence ne surmontaient jamais leur crainte du feu, de l’odeur et du bruit des Humains, les Corneilles l’oublièrent rapidement. » (p. 49). C’est ainsi que, selon les dires de Dar Duchesne, les liens entre Corneilles et Humains vont se renforcer, et leurs mondes, le Kra et l’Ymr, vont de plus en plus être le reflet l’un de l’autre.

C’est aussi à partir de là que, très vite, les Corneilles vont adopter pour longtemps leur symbolique d’oiseau de mort mais aussi d’oiseau psychopompe – passeurs des âmes des défunts vers le monde des morts : après une bataille, Dar Duchesne va mener ses congénères pour se nourrir de la chair des cadavres encore chauds, ce qui va évidemment dégoûter les Humains. Cependant, ils vont aussi établir tout un rite funéraire qui consiste à placer un cadavre au sommet d’une colline pour le faire dévorer par les corneilles et permettre à l’âme de se rendre au pays des morts. C’est aussi à cette période que Dar Duchesne va chercher, avec Toque de Renard, la Chose la plus précieuse : l’immortalité. Et il va la trouver : c’est la base d’une part de tous ses malheurs – à commencer par voir mourir tous ceux qu’il aime, sans jamais pouvoir les rejoindre – mais aussi celle de son histoire qui, s’il n’avait trouvé la Chose la plus précieuse, ne se serait jamais développée, transmise et déformée à mesure qu’on se la transmettait. Or, cette Chose la plus précieuse est-elle vraiment l’immortalité ?

Quelques mythes revisités

Puisque le point central du livre souligne l’importance du fait de raconter des histoires, Crowley n’hésite pas à apporter sa version – ou celle de Dar Duchesne – de plusieurs grands mythes. Ainsi, il perpétue une certaine tradition, celle non seulement de raconter des histoires neuves, au goût du jour, mais aussi de se réapproprier les grands mythes, les dépoussiérer, jouer de manière érudite sur les parallèles entre tous ces récits. On retrouve donc en vrac, des références plus ou moins subtiles à la Navigatio de Saint-Brendan, au mythe d’Orphée et Eurydice, à la catabase du chant VI de l’Enéide de Virgile (notamment dans l’idée qu’on ne sort pas du monde des morts par là où on y est entré), la préface évoquait aussi le mythe de Gilgamesh que je confesse connaître trop peu pour le confirmer, ainsi que les mythologies amérindiennes avec la légende de la Grande Tortue et toutes les autres divinités animales sous la protection desquelles se placent les différentes tribus.

Il y a même toute une cosmogonie à la fin du roman, avec le Coyote qui aurait tué un grand oiseau noir dont chacune des plumes aurait donné naissance à chacune des espèces de la terre. Ce mythe en tant que tel semble avoir été inventé par Crowley, mais si on se perd sur Wikipédia, on voit très vite que, bon, neutre ou mauvais, le Coyote a eu une place prépondérante dans les mythes de création des tribus d’Amérique du nord, tout en étant, comme la Corneille (ou le Corbeau, avec lequel on la confond souvent), une figure symbolique du passage de la vie à la mort.

Pour eux [les Humains], nous sommes ce que nous symbolisons. Nous, les Corneilles
– Les oiseaux de mort », avait conclu Dar Duchesne.

p. 142

Par cette dimension, on voit donc que Crowley, fort de son propre talent de conteur, cherche à se confronter, derrière la figure de la Corneille conteuse Dar Duchesne, aux plus grandes histoires, réelles ou mythiques, de notre humanité, afin d’accéder lui-même à cette forme d’immortalité par l’histoire, en revisitant et réinventant ce qui a déjà été dit avant lui.

Une méditation sur la mort et l’immortalité

Qu’est-ce que la véritable mort, être « mort, archi-mort », comme le répète le livre, comme Dar Duchesne le souhaite ardemment ? Une piste de réponse évoquée par ce livre, serait l’oubli et l’anonymat. Dans ce livre, nommer les choses – à la manière d’Adam dans la Genèse : appeler un chat un chat – a une importance fondamentale : Dar Duchesne va l’apprendre en apprenant la langue des Humains avec Toque de Renard. Nommer, c’est connaître, c’est donner une substance, une unicité à l’objet nommé, mais c’est aussi d’une certaine manière le posséder, en posséder l’histoire qui découle du nom donné. C’est pour cela que la plupart des Corneilles, à la manière des anciens humains, se nomment selon des petits détails : Dar Duchesne parce que Toque de Renard l’a rencontré près d’un chêne, Na Cerise parce qu’elle aime les cerises, etc.

Mais tout a deux noms, dit-elle. Ce que c’est, et son nom personnel.

p. 87

Mais nommer un être, comme on l’a dit, c’est aussi raconter son histoire, c’est se souvenir après sa mort, mais aussi oublier : c’est se souvenir de ce qui a été et oublié ce qui aurait pu être, ainsi qu’on fait avancer une histoire qu’on raconte. De fait, les Corneilles apprenant la langue des Humains et apprenant le concept de nom, deviennent à leur tour plus humaines, et Dar Duchesne qui traverse toutes les époques, la Corneille la plus humaine de toutes.

Or, dans le cadre de cette méditation sur la mort, John Crowley fait donc la part belle à plusieurs scènes et dialogues autour du sujet : exposition du corps, inhumation, incinération, cérémonies funéraires, évocations de royaumes souterrains ou à l’autre bout du monde, de l’autre côté de l’océan, sur une île, etc : tout ce qui a pu passer par la tête des humains pour décrire le lieu où se rendent les morts et les moyens pour y arriver, Crowley en parle dans ce livre, et c’est à chaque fois vers ces lieux frontaliers que Dar Duchesne finit par se rendre, dans l’espoir de trouver un terme à sa bénédiction qui est aussi son fardeau, à savoir l’immortalité.

Si cette chose était à nous, et que les vivants ne mouraient jamais, plus aucun roi, ni reine, ni vacher, ni guerrier ne viendrait ici. Leur nombre ne grandirait jamais. Ils ne recevraient plus d’hommages ni d’offrandes. Qui se soucierait de se souvenir d’eux ? Ils finiraient par être oubliés.

p. 163

Ce n’est pas une bonne chose de mourir. Mais de vivre éternellement non plus.

p. 178

L’influence sur l’histoire du fait qu’on la raconte

Il y a cinq directions : nord, sud, est, ouest et ici. C’est ici qui détermine tout le reste. C’est où on est, et où on sera peut-être ensuite. C’est comme ça qu’on s’oriente.

p. 160

Mémoire et histoire : à partir de la 3ème partie, dans le Nouveau Monde, où Dar Duchesne se lie d’amitié avec le conteur Une-Oreille, il se trouve face au fait que ledit conteur raconte des histoires à la fois vraies et fausses sur lui, mélangeant sans cesse la vérité et l’invention – pas le mensonge : des histoires. Dans la suite du fait de nommer les choses pour les connaître, les appréhender, le nom est aussi ce qui annonce l’histoire, son résumé en quelques sortes.

[…] comment les noms rendaient les histoires possibles et permettaient de se rappeler que certains individus avaient fait par le passé.

p. 355

Ce n’est pas pour rien que nombre d’histoires anciennes portent le nom de leur héros principal dans le titre, voire, en sont tirées (Odyssée, Enéide, etc), c’est la même raison pour laquelle certains noms de héros passent dans le langage courant : de comparaison, on est passé à une qualification qui se réfère au caractère ou aux actes des personnages. Par exemple, un rossinante pour un cheval qui évoque le destrier de Don Quichotte. On comprend donc que, après les noms – donc en quelques sortes la langue – la deuxième façon de s’appréhender, d’appréhender le monde et tous les autres êtres, c’est les histoires. On se raconte notre propre histoire, on raconte celle des autres, les autres racontent la leur, la notre et celle d’autres autres, etc.

Une histoire est-elle un mensonge ? se demandait Dar Duchesne à mesure qu’elle débitait la sienne, il se rappelait Une-Oreille et les aventures qu’il avait à l’en croire vécues sous terre, dans le ciel ou à califourchon sur une flèche : il ne mentait pas, mais il ne disait pas la vérité.

p. 357

Dans le roman de Crowley, tout est histoire. D’ailleurs, le choix de la corneille comme narrateur n’est pas anodin, si on se base sur la parenté Crowleycrow (corneille en anglais, donc). L’auteur confronte alors son talent de conteur aux grands mythes de notre passé, pour les articuler autour de sa figure de Corneille immortelle. Ainsi, de par ses multiples vies comme autant de variantes successives d’un même mythe, transmises par oral puis par écrit, à l’instar des grandes épopées homériques qui sont plus proches d’un patchwork de versions d’un même récit, que d’un récit articulé et prémédité : des histoires qui évoluent, qui sont vivantes au sens propre du terme. Par toutes ces couches de récits posées sur son vécu passé, Dar Duchesne, comme tout autre personnage mythique, atteint la véritable immortalité. C’est du moins la conclusion de son dialogue avec le Coyote :

Ce que je te dis là, tu le sais déjà. Nous sommes maintenant faits d’histoires, mon frère. Voilà pourquoi nous ne mourons jamais, même quand ça nous arrive.

p. 487

J’évoquais Vita Nostra au début de l’article, dans lequel Sacha Samokhina prenait conscience qu’elle était un mot dans un texte et sortait ainsi de sa caverne textuelle – pour résumer rapidement ce magnifique roman d’apprentissage que je vous recommande aussi. Pour Dar Duchesne, c’est le fait qu’il est une multiplicité de récits, dans un monde en constant changement – donc corruption et mort -, dont Crowley ne nous raconte qu’une petite sélection, dont il prend conscience. Or, l’histoire de Dar Duchesne achevée – ou pas, puisque nous pouvons la relire, la retransmettre et le faire revivre – c’est l’histoire du premier narrateur, le vieil homme, qui doit se terminer. Et, puisqu’il n’a plus envie de vivre, que tout le monde qu’il a connu n’est plus, que de toute façon « peu d’humains aujourd’hui quittent le même monde que celui où ils sont nés » (p. 491) il compte finir en se rendant, avec Barbara, sa dame de compagnie, et un enfant, au royaume des morts, accompagné de la corneille, espérant y être accueilli. Or, après un long voyage au-delà de la montagne de détritus, arrivés devant la porte du royaume des morts, ils se voient refuser l’entrée. Car le monde des morts et le monde des vivants sont deux mondes incompatibles. Ce qu’on croit savoir du royaume des morts, c’est uniquement des vivants qui l’ont rapporté : toutes ces catabases, d’Ulysse à Orphée, en passant par Enée et Dante, ce sont des humains vivants qui les ont vécues et rapportées. On ne sait et ne saura probablement jamais ce qu’est le véritable monde des morts : pour ça, eh bien… il faut être mort !

Les vivants créent le royaume de la Mort et ses habitants en s’y rendant et en revenant avec une histoire. Mais les morts ne peuvent pas s’y trouver, ne peuvent pas y aller, pas plus qu’ailleurs, ils sont morts.

p. 503

Or, il ne s’arrête pas là : le vieil homme comprend en effet qu’il a rêvé ce voyage au royaume des morts et que, d’une certaine manière, les morts vivent dans un monde parallèle semblable à celui des rêves, atteignable uniquement dans « le sommeil de la mort » (p. 504). C’est aussi dans le rêve que se retrouvent les multiples histoires, qu’elles soient vraies, fausses, inspirées, fantasmées, fabriquées, copiées, transmises, oubliées. Conclusion quelque peu lapidaire car la notion du rêve est très peu évoquée auparavant dans le roman, mais elle fait sens.

Et je me suis dit qu’il devait en être de même dans le sommeil de la mort : là aussi, on agit, on apprend des vérités, on traverse des paysages, on croise d’autres âmes, on pense aux vivants, ont réfléchit, on ressent de la terreur et du plaisir, on va toujours plus loin. La différence, c’est qu’on ne se réveille jamais, jamais, de la mort pour le savoir.

p. 504

La seule façon de savoir ce qui se passe chez les morts, donc, il n’y a pas trente-six solutions, c’est de mourir. Mais en attendant, on peut se raconter des histoires et tenter de continuer de vivre – de toute façon on ne revient pas en arrière, c’est aussi largement appuyé : on ne repart pas d’un endroit par où on y est arrivé. C’est ce qui transparaît dans la dernière phrase du roman : « Nous sommes encore ici. » p. 505. Nous sommes encore vivants, donc racontons des histoires de vivants et existons en tant que vivants dans notre monde, pas celui des morts ou celui des corneilles. Ainsi, on connaît, on raconte et on change le monde, par ces histoires qui apparaissent comme une forme de magie : celle du chaman, du barde, du conteur, qui fait connaître le monde tel qu’il est, mais aussi tel « qu’il pourrait être, ou a pu être » (p. 14). On aura le temps de mourir après…

Conclusion

Fort de ces considérations, je ne peux que recommander la lecture de ce riche et complexe pavé, toutefois avec une réserve : si on peut sans problème apprécier l’histoire et le style d’écriture élégamment traduit par par Patrick Couton, la dimension intellectuelle de l’histoire qui réfléchit sur elle même, de la méditation sur la mort, etc., est certainement passionnante, mais demande une bonne concentration. John Crowley conjugue tout un ensemble de thématiques autour de sa figure de Dar Duchesne et nous conforte – sans pour autant nous consoler – face à l’imminence de la mort, qu’elle soit la nôtre, celle des autres, ou celle, plus métaphorique, du monde qu’on a connu. Dans le même temps, il en profite pour revisiter tout un pan de notre histoire – réelle ou mythique – traversé par Dar Duchesne qui s’imposera, peut-être, comme un nouveau héros, perché sur les épaules des plus anciens…

Référence

John Crowley, Kra : Dar Duchesne dans les ruines de l’Ymr, L’Atalante, 2020, traduit par Patrick Couton, 505p.

On notera que John Crowley, à l’instar de son narrateur, écrit ses textes tout d’abord sur un bloc de feuilles. Et qu’il a un joli mug bonhomme de neige…

Pour aller plus loin

Vous pouvez consulter diverses critiques écrites entre autres par : Nicolas Winter, Garoupe, Yuyine, Maks

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